Il y a la vie et puis la vie marocaine, celle que j'ai eu le plaisir de découvrir et d'observer.
Une vie qui vit au rythme des sourires, des senteurs et des couleurs.
Une vie qui sait vivre avec le temps, la nature et le destin qui sont entre les mains de Dieu.
Au Maroc, Il faut se laisser vivre et prendre le temps.
Le temps ils n'ont que ça pour mieux savourer les heures et les années qui viennent, si Dieu leur permet.
Voici une citation tiré de Ce que le Jour doit à la nuit "Ils disent qu'on prend trop notre temps mais nous on prend le temps de vivre".
Ce fut ma première fois dans ce pays et je n'y ai trouvé qu'amour, richesse de coeur et d'esprit.
Commençons mon récit du Maroc à Fès, la belle ville berceau de la civilisation islamique au Maroc.
Elle est d'elle même une capitale à la fois culturelle, spirituelle mais aussi artisanale.
Bref, Elle "transpire" la vraie culture marocaine comme je l'avais imaginée.
Au petit matin à Fès, dans le Riad où je logeais mes pas suivent au reveil les effluves de fleurs d'oranger et d'huile d'Argan qui parfument notre petit-déjeuner..
Nous commençons notre visite et parcourons la ville avec notre merveilleux guide Najib.
Il nous a fait découvrir des endroits isolés et secrets, inaccessibles voyageur venu en masse.
Du palais de Mohammed VI en passant par le Malah, ancien quartier juif, jusqu'aux profondes artères de la Medina qui est la plus grande du Maroc
Nous sommes directement plongés dans cette vie et dans ses allées fraiches et sombres, bruyantes et vives.
Mes yeux s'habituent peu à peu à ces sculptures au bois d'hêtres, mes oreilles entendent le son de ces tailleurs de pierres et je sens partout les odeurs fines des spécialités marocaines.Nous sommes directement plongés dans cette vie et dans ses allées fraiches et sombres, bruyantes et vives.
Un refrain qui se répètent du petit matin jusqu'à l'apparition de la nuit.
Voici donc un peu de Fès pour vous, comme si vous y étiez.
J'aimerais pouvoir vous rendre ce que le maroc m'a livré, mon plus bel hommage sera mes photos.
Mathilde.