GETAWAY IN ENGLAND: THE COTSWOLDS

Novembre, ce mois que je déteste.
L'hiver s'installe et il me rappelle tant de choses.
De la mémoire collectif à celle personnelle on a toujours le coup de mou qu'on voudrait éviter.
J'ai décidé alors d'emporter ma valise au soleil et de partir en Andalousie avec ma grand-mère.

La dernière fois que nous avons pris la route ensemble c'était pour explorer les Costwolds.
Cette douce région qui reflète l'Angleterre tel que je l'avais imaginé.
Avec une personne si chère à mes yeux, nous nous sommes rendues sur les routes sillonnant ces paysages si parfaits.
Ces campagnes dignes de peintures de Turner, ces atmosphères sorties d'un livre de Jane Austen.
Là où il faut se rendre à l'automne venu pour reprendre les forces laissées à l'été.
Avec son caractère, et l'amour inconditionnel de ma grand-mère nous avons marché à travers les villages tous plus beaux et différents les uns des autres.

En admirant la beauté et en entendant le calme qui nous entourait, 
je regarde, pour moi, le plus bel ouvrage que j'ai pu ouvrir depuis ma naissance.

Bye London, Holà Andalusia!

Mathilde 
xx



La region du Costwolds peut se parcourir en voiture mais pour les plus amoureux de 
nature vous pouvez prendre le bus qui vous conduira dans une ville et parcourir le reste à pieds en allant d'un village à l'autre.
Nous avons choisi de démarrer notre itinéraire par Cheltenham et de finir par Cirencester.
Ce sont les deux villes principales de la région où vous allez facilement trouver des bus pour retourner sur Londres ou ailleurs.
En marchant sur les sentiers très bien balisés nous avons découvert le village si mignon de Northleach. 
Immersion dans l'Angleterre de Jane Austen garantie!
et j'y ai découvert le pub-hotel le plus cosy d'Angleterre: The Wheatsheaf 

Belle balade!

LONDRES, 3 ANS PLUS TARD

Londres, on s'était dit que nous deux c'était pour un an et nous verrons par la suite.
Au final, me voici toujours ici trois ans plus tard et ces mois que je n'ai pas vu passer.

Tu m'as surpris, enrichie, déçue, étonnée mais avant tout nourrie de la curiosité que j'ai de la vie et des gens.
La vie peut y être ingrate, chère et douteuse par moment.
Mais tu as toujours su, en un signe, me refaire prendre conscience de ce pourquoi j'étais venue.
L'année 2016 a été éprouvante pour toi et tes expatriés. 
Sachant ne plus trop quoi faire entre jouer l'autruche ou bien commencer à préparer des plans pour une autre destination ou bien un retour au bercail en France.
Le Brexit aura longtemps nourri nos conversations et encore aujourd'hui.
Entre l'incompréhension et la colère d'un climat qui reflétait le renfermement des pays démocratiques.
Quelle idée absurde donc.
Beaucoup de discussions qui ne savaient sur quoi aboutir à part la conclusion
Qui venait souvent à dire que nous aimions Londres et ce plus que jamais.
On s'est retrouvé tous les deux face à une tonne de questions.

Et puis la routine s'installe entre nous depuis peu. 
Cette chose que je découvre uniquement maintenant.
Dont j'avais horreur avant, qui m'inspirait peu, mais qui petit à petit est bien présente.
Tout s'éclairci depuis qu'installée dans ma nouvelle maison que je partage,
Je peux me projeter et me voir dans quelque chose de plus concret.
Chacun de nous arrive dans l'attente de bouffer Londres et d'être surpris par son énergie.
Londres, nous fait vivre des galères,celles qui sont récurrentes aux grandes villes comme c'était le cas pour moi à New-York.
Mais la routine est belle, moins monotone qu'ailleurs et plus originale surement.

Je n'aime pas les bilans car ce n'est pas la fin.
Je garde ce précieux temps entre nous pour m'inviter à de nouvelles saveurs et découvertes.
Déroutant ce temps par moment car les choses nous fuient.
Nos mois se transforment en jours tant la durée se mêlent énergiquement à nos emplois du temps.

La conclusion de cet article il n'y en aura pas.
Laisse-toi me surprendre encore pour quelques temps et nous verrons.

Bisous Londres, je vais me préparer à voir U2 devant mes yeux.
Pleine de surprises, je vous l'avais dit.

Et je t'aime, bien évidemment.
Kind regards,
xx.

BURBERRY, L'AUTOMNE ET MR BAILEY

L'Automne, la période où Londres dévoile ses plus beaux trésors.
Le meilleur moment et endroit selon moi pour passer la transition avec l'Hiver en douceur.
Il aura toujours quelque chose à faire et à voir et c'est le moment que je conseille le plus aux personnes pour visiter la ville.
Les expos fusent, les nouveaux cafés ouvrent leur portes et les cartes de restaurants se renouvellent aussi.
Il fait souvent beau, voir soleil et la ville prend une nouvelle beauté.
Les rayons sont encore plus beaux lorsqu'ils couvrent les feuilles récemment orangés.

De la douceur donc. 
Ici avec Burberry et la magique signature de Mr Bailey.
Début octobre, découvrons alors le plus bel hommage qu'il pouvait faire au Royaume Uni avec l'exposition Here we are.
Une exposition photo et mode dirigée par celui qui restera alors plus de 17 ans loyal à la marque aux tartans.
La saison passé, il avait déjà excellé en exposant son défilé au public en mettant en avant les sculptures d'Henry Moore.
Aujourd'hui il a réussi le pari de réunir la beauté des clichés de photographes anglais en mêlant son dernier défilé Printemps Été 2018
D'Angleterre jusqu'en Ecosse il parvient à montrer le Royaume agricole et industriel sur notes d'amour et de patriotisme européen.
Un gros clin d'oeil forcé pour Theresa May et le reste du peuple anglais qui a voté le Brexit.
Le pays a changé mais pas l'oeil avisé de Christopher Bailey.

L'occasion aussi, sans le savoir, de dire au revoir à Sir Bailey qui partira la saison prochaine vers d'autres horizons.

xx
Mathilde